Deux fois par semaine, la collecte d'ordures, sur Christophe-Colomb.
Deux fois, bordel.
Faut croire qu'au bout de quatre ans, je n'avais pas encore réalisé l'absolue nécessité qu'un employé de la ville vienne - à double fréquence quotidienne - mettre son nez dans ce qui, après mon tiroir de bobettes, s'apparente comme étant la chose la plus révélatrice de ma personne : ma poubelle.
Quelques miettes de saumon avaient trouvé preneur dans mon sac à ordures brun Sélection Mérite, la semaine dernière (ou était-ce la semaine d'avant?) Enfin bref, par association, les dites miettes s'étaient retrouvées dans un coin de ma courageuse poubelle de balcon.
Jusque-là, ça va. Des restants de bouffe dans un sac à ordures, tout le monde fait ça.
Mais tout le monde n'oublie pas de traîner sa poubelle au chemin pendant plus d'une semaine et demi, en plein été. Surtout quand la ville t'offre de la ramasser DEUX FOIS par semaine. Et qu'il y a du vieux poisson dedans.
Je ne vous dis pas ma réaction lorsque, en ouvrant le couvercle jeudi dernier, je suis tombée face à face avec de répugnants petits vers blancs qui se baladaient joyeusement et goulûment entre deux sacs brun qui se serraient les coudes. Que des choses vivantes aussi écoeurantes prennent vie sur MON balcon, dans MA poubelle, c'était inacceptable.
L'horreur, en live.
Je ne vous raconte pas, non plus, quelles acrobaties j'ai dû accomplir pour descendre ma poubelle au chemin, sur le bout des doigts. Ni comment je me suis sentie désolée - et gênée - pour les pauvres éboueurs qui allaient rencontrer ma courageuse poubelle sur leur passage.
Ni comment, tout à coup, j'éprouve énormément de respect pour cette profession. Et comment, dorénavant, je ne verrai plus les jours de collecte d'ordures de la même façon.
Ma poubelle m'a rappelée que j'étais procrastinatrice. Ceci dit, mes bobettes, elles, restent fort présentables. Sans prétention.
lundi 27 août 2007
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3 commentaires:
Tant que les sous-vêtements offrent une belle fenêtre sur ta personne, tes poubelles peuvent effectivement grouiller de vers pour la fin des temps.
Ça s'appelle avoir le sens des priorités.
yark.
Ah, les petits vers blancs! Y SONT TI ASSEZ ÉCOEURANTS??!! Ça me rappelle mon baptême des petits vers blancs. J'avais environ 10 ans, le bec sucré, pas encore d'hypoglycémie: je mangeais des cochonneries tout le temps. Et puis l'été qui arrivait... miam miam... «est-ce qu'on se fait un cornet de crème glacée?!! :) » Le premier de la saison. Maison. Dans un gros cornet. Tiens tiens, on est chanceux, il reste des cornets dans l'armoire! T'aurais dû voir ma face quand j'ai vu les p'tits vers au fond du cornet, juste avant de placer la boule.
Je sais, pas la même chose. Des vers de farine. Mais c'est aussi écoeurant! Et la leçon: ta farine, tes céréales, tes cornets, gardes-les pas trop longtemps. Yaki.
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