lundi 27 août 2007

Ces choses qui en entraînent d'autres

Deux fois par semaine, la collecte d'ordures, sur Christophe-Colomb.

Deux fois, bordel.

Faut croire qu'au bout de quatre ans, je n'avais pas encore réalisé l'absolue nécessité qu'un employé de la ville vienne - à double fréquence quotidienne - mettre son nez dans ce qui, après mon tiroir de bobettes, s'apparente comme étant la chose la plus révélatrice de ma personne : ma poubelle.

Quelques miettes de saumon avaient trouvé preneur dans mon sac à ordures brun Sélection Mérite, la semaine dernière (ou était-ce la semaine d'avant?) Enfin bref, par association, les dites miettes s'étaient retrouvées dans un coin de ma courageuse poubelle de balcon.

Jusque-là, ça va. Des restants de bouffe dans un sac à ordures, tout le monde fait ça.

Mais tout le monde n'oublie pas de traîner sa poubelle au chemin pendant plus d'une semaine et demi, en plein été. Surtout quand la ville t'offre de la ramasser DEUX FOIS par semaine. Et qu'il y a du vieux poisson dedans.

Je ne vous dis pas ma réaction lorsque, en ouvrant le couvercle jeudi dernier, je suis tombée face à face avec de répugnants petits vers blancs qui se baladaient joyeusement et goulûment entre deux sacs brun qui se serraient les coudes. Que des choses vivantes aussi écoeurantes prennent vie sur MON balcon, dans MA poubelle, c'était inacceptable.

L'horreur, en live.

Je ne vous raconte pas, non plus, quelles acrobaties j'ai dû accomplir pour descendre ma poubelle au chemin, sur le bout des doigts. Ni comment je me suis sentie désolée - et gênée - pour les pauvres éboueurs qui allaient rencontrer ma courageuse poubelle sur leur passage.

Ni comment, tout à coup, j'éprouve énormément de respect pour cette profession. Et comment, dorénavant, je ne verrai plus les jours de collecte d'ordures de la même façon.


Ma poubelle m'a rappelée que j'étais procrastinatrice. Ceci dit, mes bobettes, elles, restent fort présentables. Sans prétention.

mercredi 15 août 2007

Postcard / Post-carte postale


Ai fait magnifique voyage. Ai rencontré une foule de gens intéressants. Visité endroits magnifiques. Bouffé en masse. Ai entendu du Malajube chanter «Montréal -40°C» dans une boutique de Lisbonne, un jour de canicule.

Dans un train, ai discuté avec un ti-vieux Portugais qui m'a abordée en gueulant «Vive le Québec libre!» Qui surnommait sa femme «grosse patate» et qui venait de fiancer son chien récemment sorti de prison pour cause d'agression sexuelle.

Très belle température.
Beaucoup de soleil.
Beaucoup d'alcool.
Beaucoup d'émotions.

Maintenant de retour sur la Web map.
Sur la Mourial map itou.


Et maudit que j'aime ma ville.